Nom de famille. nom de famille tunisien connu Informations sur le nom de famille Rahal à Tunisie et famille Rahal sur Tunisie qui utilisent Genoom. Afin de faciliter la navigation, chaque lettre a été segmenté par les 3 premières lettres de l'alphabet pour vous aider à trouver rapidement le nom désiré. document.write ('&cb=' + m3_r); Made with Love By WEBI & WEBI STUDIO. Les notables qui s'étaient alliés avec le bey pour tenter de faire obstacle à l'hégémonie destourienne, puis avaient frayé avec Salah Ben Youssef, l'ancien bras droit devenu l'adversaire de Bourguiba, ont été marginalisés. Cliquez ici pour nous envoyer un nom a ajouter L'indépendance a accéléré le nivellement et l'homogénéisation de la société tunisienne. Les mésaventures de l'homme d'affaires Kamel Eltaief, très en vue dans les années 1990 et brutalement tombé en disgrâce, l'ont rappelé à ceux qui l'auraient oublié. La dernière modification de cette page a été faite le 13 décembre 2020 à 20:43. Il avait, par exemple, marginalisé une personnalité aussi éminente que Tahar Ben Ammar (aucun lien de parenté avec Wassila), le premier chef du gouvernement de l'autonomie interne, qui, en 1956, fut déféré devant la Haute Cour de justice pour des motifs fallacieux. Depuis la montée en puissance des élites du Sahel, de Sfax ou de Djerba, elles se sont, socialement et géographiquement, beaucoup diversifiées. Et d'ouvrir les comptes de l'entreprise aux regards étrangers. Il suffit de taper le nom de famille pour connaître le rang de ce nom sur la Tunisie, mais aussi dans les régions. Ce sont, d'une part, les dynasties de savants musulmans qui occupèrent fréquemment la fonction de mufti à l'époque malikite (Ben Achour) ou hanafite (Bayram, Belkhodja), et, de l'autre, les familles maraboutiques : Meherzi (qui descendent de Sidi Mehrez, le saint patron de Tunis), Belhassen, Azouz… Arabes apparentés au Prophète, les Chérif et les Mohsen peuvent être rattachés à cette dernière catégorie, qui administrait les biens fonciers religieux, les habous, jusqu'à leur nationalisation en 1956. Originaire de Monastir, où elle possédait de vastes oliveraies, la famille Mabrouk est aujourd'hui peu ou prou assimilée aux Tunisois. L'indépendance et les années Wassila. »  Organiquement ou fonctionnellement, elles appartenaient à la cour beylicale, de même que celles des représentants provinciaux de l'État central, caïds ou fermiers généraux. « Le Vieux Destour était un parti de notables, de gens biens élevés, distingués, d'arabisants formés en majorité à l'université religieuse de la Zitouna, explique un universitaire. Nouvelle procédure de changement de prénom (Art 60 du code civil). Les noms arabes classiques se décomposent en cinq parties, énumérées traditionnellement dans l’ordre [1] : . La galaxie des grandes familles beldies, qui a profondément influencé la bourgeoisie tunisienne, s'est figée au milieu du XIXe siècle. Mais le « Combattant suprême » était trop fin politique pour prendre le risque de s'aliéner définitivement les grandes familles…  Si vous souhaitez changer de prénom (par adjonction, suppression, modification du prénom ou de l'ordre des prénoms), vous devez remettre à l'officier de l'état civil consulaire du lieu de votre résidence, les pièces suivantes : Attention : Cette liste est indicative. Tout au contraire, l'élite économique tunisienne est largement dépolitisée. C’est une variante de Badillo. Dire qu'elle a systématiquement favorisé les beldis serait toutefois très exagéré. Elle est, par exemple, directement à l'origine de la commutation de la peine de Moncef el-Materi, le père de Sakher, actuel gendre du président Ben Ali. Proximité ne signifie pas implication. Son nom reste attaché aux lois de 1972 en faveur de l'investissement dans les sociétés offshore, qui a permis l'essor de l'industrie textile. En effet, les Consulats Tunisiens en France ne délivreront les actes de naissance qu’aux tunisiens munis des documents suivants : le livret de famille tunisien ; un timbre fiscal de … »  Anodine en apparence, cette disposition a suscité dans toute la Régence une farouche émulation scolaire. Les plus prestigieuses sont les Lakhoua et les Louzir, qui confectionnaient les chéchias, ces bonnets de feutre carmin exportés dans tout le monde arabe ; les Zenaïdis, armuriers spécialisés dans la fabrication des fûts de pistolets ; les Mebazâa et les Ben Miled, affiliés à la guilde des parfumeurs. Ils se sont élevés par l'argent, mais possédaient, à la base, un certain statut social. Chicheportiche : Ce curieux nom, porté par des juifs séfarades, est généralement considéré comme une trancription du catalan Sasportes (= les portes, sas étant un article archaïque issu du latin ipsas). « Lors du congrès de Monastir, en octobre 1971, elle a manœuvré en coulisse pour torpiller le “clan des Tunisois”, ces libéraux opposés à la dérive hyperprésidentialiste du régime dont les figures de proue étaient Ahmed Mestiri et Bahi Ladgham », explique Saïd Mestiri. Il avait, par ailleurs, rabaissé la prestigieuse Zitouna au rang de simple faculté de théologie. Tunisie : Que reste-t-il des grandes familles ? Exonérations fiscales, facilités d'accès au crédit bancaire, multiplication des créances douteuses : tout a été bon pour favoriser la création de ces « champions nationaux », dont beaucoup continuent de dominer l'économie. À l'affût de la moindre occasion, ses dirigeants n'hésitent pas à faire jouer les réflexes de solidarité régionale. if (document.context) document.write ("&context=" + escape(document.context)); Jusqu'au milieu du XIXe siècle, les ministres du bey ne percevaient pas de salaires, mais recevaient des ?gratifications en nature, sous forme de domaines agricoles. « Ce sont des gens qui ne sont pas à proprement parler beldis - et ne se revendiquent d'ailleurs pas comme tels -, explique un journaliste bien introduit dans la jet-set tunisoise, mais qui ne se sentent aucun point commun avec les nouveaux riches au luxe ostentatoire, qu'ils considèrent comme des aroubis (“ploucs”). Partageant les mêmes codes, cultivant les mêmes formes de sociabilité, ces derniers étaient reconnaissables à leur tenue vestimentaire. Les familles makhzen. Étymologie. [CDATA[ Elle s'est quelque peu estompée par la suite. Pourtant, la postérité a eu tendance à minorer voire à gommer cet apport. All Rights Reserved © 2020 Wepost Magazine. Jusqu'en 1986, Wassila Ben Ammar a exercé une influence politique considérable et en a évidemment profité pour favoriser les intérêts de son clan et… de ceux de ses courtisans. Elle se divise en trois groupes. », Que reste-t-il des grandes familles ? Autre success story sudiste, celle du groupe de Hichem Elloumi, spécialisé dans le câblage électrique et électronique (Chakira, Coficab). Les principes qui le régissent n'ont guère évolué. Nom de famille. 3. Cette catégorie comprend 4 sous-catégories, dont les 4 ci-dessous. D'ascendance noble, maraboutique ou commerçante, elles étaient, à l'origine, presque exclusivement tunisoises : c'étaient les fameux beldis. Elle a définitivement entériné le rapprochement entre élites partisanes et grandes familles - même si Wassila était issue d'une branche relativement mineure et désargentée de la dynastie Ben Ammar. 9. C'est la pièce détachée automobile qui a permis à une autre famille djerbienne, les Mzabi, de prendre son essor, avant d'embrasser des activités aussi variées que le commerce, l'immobilier, la banque (participation dans l'UIB) et la minoterie. Le groupe florissant fondé par Ali Mabrouk et désormais dirigé par ses enfants (Marwan, Ismaïl et Mohamed-Ali) contrôle l'enseigne Monoprix et l'hypermarché Géant. Dirigé par l'ingénieur sfaxien Abdelwahab Ben Ayed, Poulina (agroalimentaire, grande distribution, tourisme) est, avec ses 6 000 employés et ses 770 millions de dinars de chiffre d'affaires, le premier groupe privé tunisien. Il a profité de l'essor du textile pour faire fortune et s'imposer comme l'un des entrepreneurs les plus dynamiques et les plus influents du pays. Actif dans le bâtiment et l'agroalimentaire, le groupe de Lotfi Abdennadher, ancien président du Club sportif sfaxien, a, quant à lui, intégré le Top 10 des entreprises locales. À travers les figures d'Ali Bach Hamba, fondateur, en 1907, du quotidien Le Tunisien, et du cheikh Abdelaziz Thaâlbi, un zitounien auteur du pamphlet La Tunisie martyre (1920) et fondateur, la même année, du Parti libéral constitutionnel tunisien, le « Vieux Destour », l'élite citadine tunisoise a largement contribué à l'éveil de la conscience nationale. Pragmatique, elle fait allégeance au système, montre patte blanche quand il le faut et se garde toujours d'entrer en opposition frontale avec le régime. » L'émergence de ce capitalisme privé (et familial) n'aurait sans doute pas été possible sans la bénédiction de l'État. Ils rechignent à lever des fonds en Bourse, car cette solution économiquement plus efficace présente l'inconvénient de diluer leur part dans le capital. Ce sont les familles corporatives des souks. Issus de la petite bourgeoisie du littoral, ils étaient considérés, avec dédain, comme des Afaqiyin, “ceux qui viennent de derrière l'horizon”, un euphémisme servant à désigner les provinciaux. Hédi Jilani, l'inamovible président de l'Utica, le patronat tunisien, longtemps actionnaire de Lee Cooper, descend ainsi d'une grande famille. Son appauvrissement a commencé dès le début du XXe siècle. sur D8 et Les Pieds dans le plat sur Europe 1. Même si ces hiérarchies invisibles n'ont pas la force de celles qui, par exemple, corsètent la société marocaine, les « grandes familles » tunisiennes conservent un prestige et une influence considérables. La demande de document d’état civil tunisien au Consulat suppose d’être en possession de plusieurs pièces justificatives. On trouve des Chicheportiche à Tunis en 1442. Authentiquement beldia, la famille de Tahar Ben Ammar conserve pour sa part de vastes domaines à la sortie nord de Tunis et possède de gros intérêts dans la banque, notamment l'Arab Tunisian Bank (ATB). Beaucoup sont d'origine turque ou mamelouke (Circassiens, Géorgiens) - cas des Sahab Tabaa, des Agha, des Kahia, des Caïd Essebsi, des Bach Mamelouk ou des Bach Hamba - et appartenaient à l'aristocratie militaire et à l'administration. Droit d'auteur: les textes sont disponibles sous licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions; d’autres conditions peuvent s’appliquer.Voyez les conditions d’utilisation pour plus de détails, ainsi que les crédits graphiques. Ses revenus se sont effondrés, mais elle a continué à mener grand train. Les contours du capitalisme tunisien ont beaucoup changé depuis « l'âge d'or » des années 1970. « En jouant les marieuses, les mères tunisiennes remplissent un peu le rôle dévolu aux départements fusion-acquisition des firmes occidentales », s'amuse un businessman. La relation entre pouvoir économique et pouvoir politique est fondamentalement asymétrique. Vêtus d'amples djellabas, ils portaient la chéchia et la moustache à la turque, habitaient des palais ou des maisons cossues de la Médina, la ville arabe, et possédaient une résidence d'été attenante à leur senia (« domaine »), dans les environs de Tunis. document.write ("