Le commentaire littéraire n'est présent au baccalauréat dans sa forme et son cadre actuels que depuis 1972. Au sein de la discipline d'enseignement des Lettres, le commentaire littéraire constitue un « mode original de saisie et d'appropriation du texte, par prélèvements (citations) soumis à une étude raisonnée, dont l'objectif est finalement de rendre compte d'une lecture « littéraire » du texte[2]. , les statuts sociaux au XIX ème siècle : « trois petites ouvrières, une maîtresse de musique », « deux bourgeoises ». Commentaire Brossette assure que Boileau considérait ce vers comme « un des plus beaux et un des plus sensés qu'il ait faits ». interprétation fondée sur une observation méthodique ; mobilisation, pour éclairer le texte, des connaissances liées à l’objet d’étude ; lisibilité, correction de l’expression et de l’, les langues anciennes, pour l’étude des genres et registres, de l’histoire littéraire et culturelle, du. Comment l’auteur arrive-t-il à travers un incipit traditionnel à dévoiler la suite de l’intrigue ? Néanmoins suivre le texte ne suffit pas : il faut également mettre en œuvre sa propre culture générale afin d'étoffer l'étude, faire preuve de qualités argumentatives et réinvestir les objets d'étude du programme. Le commentaire souffre dès le début de la concurrence de l'épreuve de dissertation : « Le commentaire de texte, accompagné d’un libellé qui indique la méthode à suivre, ne sera vraiment proposé qu’à partir de 1902. Toutefois, « Il peut être également proposé au candidat de comparer deux textes »[6]. Pour Isabelle Delcambre, l'opération de mise en relation de ces divers savoirs (notions) et savoir-faire est spécifique au commentaire littéraire[17]. La technique du quaestiones limite l'analyse à un court extrait ou à une seule proposition[20]. Les égouts soufflaient par leurs bouches de granit leurs haleines empestées, et les cuisines souterraines jetaient à la rue, par leurs fenêtres basses, les miasmes infâmes des eaux de vaisselle et des vieilles sauces. (introduction en quatre parties avec une remise dans le contexte de l’époque et de l’auteur,une présentation du texte, une problématique, et l’annonce du plan). Il s'agit de la confrontation de deux textes proposés[E 4] d'abord, puis sous forme de commentaire composé d'un extrait unique ensuite. Les professeurs doivent dès lors expliquer les textes français afin d'éviter les contre-sens, ce qui passe par une lecture attentive et une explication des moyens stylistiques et grammaticaux mis en œuvre[4]. Témoignage d’une époque, où tout paraît possible à Paris, capitale du monde avec Londres, cet incipit traduit aussi la misère ainsi que l’inconfort d’une grande ville occidentale du XIX èmesiècle. L’oeuvre de Maupassant apparaît comme hétéroclite. Il avait l’air de toujours défier quelqu’un, les passants, les maisons, la ville entière, par chic de beau soldat tombé dans le civil. Les concierges, en manches de chemise, à cheval sur des chaises en paille, fumaient la pipe sous des portes cochères, et les passants allaient d’un pas accablé, le front nu, le chapeau à la main. Exemple d’un plan de commentaire de l’incipit de Bel-Ami, avec introduction et conclusion rédigées, Maupassant, 1885. Et à la situation misérable et solitaire du début va répondre le triomphe, et la richesse de l’excipit. Commentaire détaillée de la fable "les animaux malades de la peste". Toutefois, l'épreuve varie selon les séries d'enseignement. (...) Le modèle convoqué est l’explication des auteurs anciens et l’explication est conçue avant tout comme une traduction », Michel Leroy rappelle les treize auteurs retenus pour l'épreuve du. Pierre et Jean, incipit, chapitre I, Maupassant. L’extrait étudié correspond à l’incipit du roman Bel-Ami. », Ministère de l'Éducation, des Loisirs et du Sport. Cette dichotomie regroupe la double opposition entre culture rhétorique et culture de commentaire et entre écriture métatextuelle et écriture hypertextuelle. Il découvre grâce aux descriptions la ville, a connaissance de l’époque du récit (une soirée d’été à la fin du XIXème siècle), commence à envisager l’intrigue à venir, grâce au portrait de Duroy. L'étude critique et analytique est cependant inexistante jusqu'au XIXe siècle. : « trois francs quarante », « vingt-deux sous », « un franc vingt centimes », « soixante francs ». Candide, chapitre 1, incipit, commentaire, Candide, chapitre 6 (VI), tremblement de terre de Lisbonne, commentaire, Candide, chapitre 30 (XXX), « il faut bien cultiver notre jardin », excipit, Voltaire, commentaire. Le commentaire porte obligatoirement sur un texte littéraire, extrait d'un titre étudié au sein du programme (depuis 2006). L'étude du discours et des actes de paroles (discours rapporté, discours indirect libre, discours indirect et discours direct est capitale dans le cas d'un récit alternant dialogue et narration. Yves Bonnefoy (Tours 1923-Paris 2016) Le silence est comme l'ébauche de mille métamorphoses. Dans la suite de l’oeuvre, le pressentiment d’une ascension par la séduction et l’adultère se vérifie. L'exercice est également pratiqué, dans une dimension davantage stylistique cependant, lors du cursus littéraire en université. Tout d'abord, le commentaire nécessite une lecture attentive et analytique de l'extrait proposé. Le commentaire est une épreuve au choix à l'écrit, mais obligatoire à l'oral, quelle que soit la section d'enseignement. Il marchait ainsi qu’au temps où il portait l’uniforme des hussards, la poitrine bombée, les jambes un peu entr’ouvertes comme s’il venait de descendre de cheval ; et il avançait brutalement dans la rue pleine de monde, heurtant les épaules, poussant les gens pour ne point se déranger de sa route. A travers des détails précis et chiffrés, des descriptions fouillées, un intérêt manifeste pour les statuts sociaux et une vision de Paris contraire aux clichés, cet incipit pose déjà le réalisme de l’oeuvre. Puis, c'est par la consigne de la circulaire de 1983 que le terme « commentaire composé » apparaît pour la première fois. Des relations plus précises seront établies (et indiquées comme telles aux élèves) avec les disciplines suivantes : : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. » Au sein de cette nouvelle définition de l'exercice-épreuve, le commentaire littéraire devient une « activité métatextuelle »[27]. Plus précisément, l'épreuve permet d'évaluer les critères suivants[H 1] : Depuis 2002, l'épreuve anticipée de français porte à l'écrit sur un corpus de 3 ou 4 textes (éventuellement sur une œuvre intégrale brève), parfois accompagnés par un document iconographique[I 3]. L'épreuve du commentaire littéraire sollicite à la fois esprit d'analyse et esprit de synthèse, jugement critique et qualités argumentatives. Par ailleurs, la consigne est toujours accompagnée d'une question d'orientation et ce depuis la réforme de 2002 : « En séries générales, le candidat compose un devoir qui présente de manière organisée ce qu'il a retenu de sa lecture, et justifie son interprétation et ses jugements personnels. Et à la situation misérable et solitaire du début va répondre le triomphe, et la richesse de l’excipit. (conclusion en trois parties avec la reprise des conclusions des parties, la réponse à la problématique, et l’ouverture). Le Bulletin officiel no 40 de 2006 précise ces attentes transdisciplinaires[C 3] : « Discipline carrefour, le français développe les compétences indispensables dans toutes les disciplines. Introduction La fable La Cigale et la Fourmi de Jean de la Fontaine occupe la première place dans le premier livre des Fables. Ces premières pages immergent le lecteur dans les pérégrinations parisiennes du personnage principal, George Duroy, un arriviste de la fin du XIXème siècle, qui grâce à la séduction des femmes, arrivera à gravir l’échelle sociale. Pantagruel, « lettre de Gargantua », chapitre VIII (8), Rabelais, 1532, commentaire. Annoncé par Charles Thurot, dans son enseignement à l’École normale des années 1870, par les manuels d’Augustin Gazier (en 1880) et de Gustave Allais (en 1884) puis par les campagnes de Ferdinand Brunot et de Gustave Lanson (Études pratiques de composition française, 1898)[23], le commentaire de texte est expressément proposé par le critique littéraire Ferdinand Brunetière en 1899 comme un exercice permettant d'acquérir réellement la connaissance de l'histoire et des genres littéraires alors que Dubrulle publie en 1910 un ouvrage didactique sur ce qui s'intitule alors « l'explication de texte », épreuve qui persiste sous sa forme classique jusqu'en 1972[24]. Question sur corpus, Bac Français, méthode. Par conséquent trois possibilités sont offertes à l'examinateur, qui reste seul décideur : Néanmoins, le niveau d'exigence est moindre qu'à l'écrit, en raison du temps imparti et en raison de la seconde partie de l'épreuve, qui consiste en un entretien semi-directif. Aline Geyssant, Isabelle Lasfargue-Galvez et Catherine Raucy, socle commun de connaissances et de compétences, Ministère de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, Socle commun de connaissances et de compétences, Définition des épreuves de Français, écrit et oral, document officiel, Méthode du commentaire littéraire (site Magister), Le commentaire composé: questions et méthode, Les étapes du commentaire littéraire avec des exemples, Méthodologie de l'analyse littéraire sur le site, Exemple de commentaire composé d'un poème du poème « Elle était déchaussée, elle était décoiffée... » de Victor Hugo, Exemple de commentaire composé d'un extrait de, Exemple d’un Commentaire composé sur un extrait de, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Commentaire_littéraire_au_baccalauréat_français&oldid=179533488, Enseignement du français dans l'enseignement secondaire français, Page utilisant le modèle Citation avec un retour ligne, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Écriture poétique et quête de sens du Moyen Âge à nos jours, Le texte théâtral et sa représentation du, Vers un mouvement culturel européen: l'humanisme (série littéraire). L'étude des points de vue de la focalisation permet de montrer comment l'auteur (ou le narrateur) s'implique et dynamise son texte. Témoignage d’une époque, où tout paraît possible à Paris, capitale du monde avec Londres, cet incipit traduit aussi la misère ainsi que l’inconfort d’une grande ville occidentale du XIX èmesiècle. Le « texte » est étymologiquement un « tissu » qui unit et entremêle divers composants linguistiques mais aussi stylistiques ; composants que le commentaire doit présenter. C’est en effet cette année-là que les exercices du baccaulauréat sont progressivement restreints, pour aboutir à trois sujets. Si le personnage principal ne peut être qualifié de « héros », l’ouverture et la fermeture du roman, totalement centrée sur lui, montrent bien qu’il constitue l’objet d’étude de Maupassant. La ville, chaude comme une étuve, paraissait suer dans la nuit étouffante. Votre réflexion personnelle peut évidemment mener à d’autres pistes de lecture) Introduction : L’oeuvre de Maupassant apparaît comme hétéroclite. avec la répétition de sa pauvreté, et de sa beauté physique, de l’attrait qu’il exerce sur les femmes. La classe de Seconde ne l'aborde qu'à travers « des exercices brefs et fréquents [qui] développent l'écriture d'invention, en même temps qu'ils forment à l'écriture de commentaire et à la dissertation »[A 1]. Maître du réalisme, et du naturalisme à travers ses romans Une vie, Pierre et Jean, ou Bel-Ami, il reste une référence du de la nouvelle fantastique française à travers le Horla. Auparavant, le commentaire fait partie du « premier sujet », exercice double, à la fois épreuve de résumé ou d'analyse/discussion, et épreuve de commentaire de texte. Il ajoute : « Au discours latin, exercice canonique auquel préparaient les classes de grammaire, d’humanités, de poésie et de rhétorique, en une gradation légitimée par une longue tradition, se substituent la composition française et l’explication de textes français »[4]. De même quand il évalue ses options : « deux dîners sans déjeuners, ou deux déjeuners sans dîners ». On était au 28 juin, et il lui restait juste en poche trois francs quarante pour finir le mois. Elle concerne les modalités par lesquelles l'auteur se présente au sein de son texte et en fait un objet de communication. Le tournant dans l'enseignement français est celui des années 1880 quand, note Michel Leroy, « la République fonde l’école sur le sentiment patriotique », par la réforme éducative de 1880. », « l’amener à se constituer peu à peu une image de lecteur, [et de] briser avec la représentation qu’il peut avoir de la lecture, de la lecture à l’école, de la lecture scolaire, « la fusion du texte commenté dans le commentaire et qui se réalise par la reprise (non marquée) dans le commentaire d’éléments textuels du texte-source », « n’est ni le texte, ni le commentaire mais le rapport texte-commentaire, lui-même intégré dans un champ spécifique et des institutions qui lui sont liées », « interroger sur un texte ou un extrait de texte figurant dans un des groupements de textes », « interroger sur un extrait - ayant fait l'objet d'une explication en classe - tiré d'une des œuvres intégrales étudiées en lecture analytique », « interroger sur un extrait - n'ayant pas fait l'objet d'une explication en classe - tiré d'une des œuvres intégrales étudiées en lecture analytique », « sous sa forme scolaire, le commentaire est l'aboutissement d'une très ancienne lignée que l'on peut repérer dès l'époque hellénistique, où l'on commente Homère aussi bien à l'école que dans les cercles savants, stoïciens notamment », « un certain nombre de textes des classiques français, en prose et en vers, qui pourraient être analysés sous le rapport littéraire et même grammatical (...) », « la République fonde l’école sur le sentiment patriotique », « Au discours latin, exercice canonique auquel préparaient les classes de grammaire, d’humanités, de poésie et de rhétorique, en une gradation légitimée par une longue tradition, se substituent la composition française et l’explication de textes français », « devient à partir de 1902 le principal exercice de la classe, de toutes les classes », « une dissertation sur un thème littéraire ; une dissertation sur « un thème intellectuel, moral. L'introduction, dans les programmes de 1987 de la lecture méthodique, renforce la spécificité littéraire et interprétative de l'épreuve. Le commentaire doit faire ressortir la compréhension des problématiques spécifiques au texte étudié. Très présents dans l'analyse de poèmes, les procédés rythmiques et prosodiques existent néanmoins dans les textes de prose. (accroche, amorce, première partie de l’introduction avec informations sur l’auteur, son époque et son œuvre). Voyons maintenant de façon plus précise les règles de fond et les règles de forme. Méthodologie et commentaires de textes littéraires. Avec cette circulaire, la classe de rhétorique ne devient plus fondamentale, et elle disparaît de fait en 1902. Définir les enjeux — ou « axes de lecture » — permet de déterminer le type de plan[34]. La dénomination de « commentaire de texte » est conservée au sein de l'épreuve de philosophie mais l'exercice est différent : il s'agit d'analyser un ou plusieurs textes sans recourir aux outils de langue. Disciple de Flaubert, il a dessiné avec constance la représentation des classes sociales de la fin du XIX ème siècle. Impression d’un enfer d’odeurs insupportables. Par cette épreuve, les deux traditions, celle de l'explication de texte orale, et celle du commentaire écrit (provenant de la scolastique médiévale), sont réunies[2]. Trouvez la boutique SFR la plus proche et découvrez notre sélection de smartphones, accessoires, offres internet et mobiles ainsi que nos autres bons plans. Maupassant débute son œuvre de manière classique et vivante. une démarche analytique : l'élève doit expliquer et expliciter le texte en déterminant les conditions et les caractéristiques de production à travers le relevé puis l'étude des procédés de langues ; compréhension des niveaux essentiels du texte (. Le commentaire littéraire est l'un des trois sujets proposés à l'écrit de l'épreuve anticipée de français de l'examen du baccalauréat en France depuis 1969, avec la dissertation et, anciennement, l'écriture d'invention ; il est donc au choix à l'écrit mais obligatoire à l'oral[1],[2]. Une sélection de poèmes sur le thème du bonheur, proposés par le site de poésie française, poetica.fr. Le Bulletin officiel du 2 novembre 2006 (no 40) explique l'importance de cette dimension critique[C 2] : « la formation d’une pensée critique autonome, au terme de l’enseignement commun obligatoire du français, les lycéens devront être en mesure de lire, comprendre et commenter par eux-mêmes un texte, en repérant les questions de langue, d’histoire, de contexte, d’argumentation et d’esthétique, qui peuvent être pertinentes à son sujet ; ils devront être capables, à partir de leurs lectures, de formuler un jugement personnel argumenté, notamment dans un commentaire ou dans une dissertation. L'humanisme fonde par la suite le commentaire philologique moderne, avec, notamment, le Commentaire sur les Amours de Ronsard (1553) de Marc Antoine Muret qui écrit ainsi l'un des premiers commentaires, en France, portant sur une œuvre littéraire profane[2] et tranchant véritablement avec les exégèses précédentes[21]. En étant de immédiatement immergé dans le Paris des grands boulevards, le lecteur suit les pérégrinations du personnage principal. En général, le texte proposé n'excède pas 15 à 20 lignes mais peut être plus long en cas d'extrait théâtral. Remplaçant l'une des trois formes de l'épreuve de « composition française » en 1969[3],[2], elle est d'abord intitulée « commentaire de texte » en 1972, elle devient « commentaire composé » en 2002 puis « commentaire littéraire » depuis 2006[4]. L’exercice du commentaire étant à dimension métatextuelle, les stratégies d'écriture et de lecture sont intimement liées. description péjorative de Paris, loin des clichés de la ville Lumière, ou de la ville romantique souvent véhiculés. Enfin, « le commentaire composé est couramment pratiqué du lycée à l'université ainsi que dans les classes préparatoires »[I 1]. Le commentaire littéraire, anciennement dénommé « commentaire composé » ou « commentaire de texte » est, selon le programme d'enseignement du français de l'Éducation nationale, « le lieu d’expression d’un jugement personnel sur un texte, dans un vocabulaire précis et pertinent qui permet de le caractériser dans sa spécificité ». et du type de mètres (alexandrin, octosyllabe, etc.). L'objectif premier de l'épreuve est d'évaluer l'apprentissage de tous les outils linguistiques, stylistiques et d'histoire littéraire, au programme au collège puis au lycée. « Grand, bien fait, … au milieu du crâne ». En soi, le commentaire littéraire est, comme la dissertation, un exercice où prime aussi la transversalité des savoirs et la relation avec les autres disciplines, objectif de l'Éducation nationale pour décloisonner les matières. Épîtres. Il existe cependant des épreuves similaires et plus anciennes. Lorsqu’il fut sur le trottoir, il demeura un instant immobile, se demandant ce qu’il allait faire. Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent sous, Georges Duroy sortit du restaurant. La versification doit être précise : comptage des syllabes puis des pieds, cas des hiatus, césure, hémistiche, rejet, contre-rejet et enjambement sont autant d'éléments à prendre en compte pour rattacher l'extrait à un genre ou un mouvement littéraire particuliers[I 7]. : « chaude comme une étuve », personnification « paraissait suer ». Le second tournant a lieu avec la réforme de 1902. Dans l'enseignement supérieur, en filière littéraire, les étudiants composent en effet des « commentaires stylistiques ». Pour ce qui est du pack, beaucoup de zones d’ombre subsistent. Il avait envie maintenant de gagner les Champs-Élysées et l’avenue du bois de Boulogne pour trouver un peu d’air frais sous les arbres ; mais un désir aussi le travaillait, celui d’une rencontre amoureuse. Le commentaire littéraire est un des deux sujets proposés à l'écrit de l'épreuve anticipée de français de l'examen du baccalauréat en France, avec la dissertation, l'exercice d'invention ayant été supprimé par la nouvelle réforme du bac de 2019. L'étude de la versification, propre aux poèmes, et qui se fonde avant tout sur la détermination du type poétique (sonnet, rondeau, ballade, etc.) Les règles de la bienséance devaient être aussi respectées afin de ne pas choquer le public. Enfin, il permet de mettre en œuvre les capacités tant écrites que de communication (lors de l'épreuve orale surtout) faisant partie du « socle commun de connaissances et de compétences »[I 2]. Le commentaire de texte, qui doit être « composé », remplace l'une des trois formes de l'épreuve de « composition française » en 1969[3]. (phrase de conclusion de la partie lors de la rédaction). Au Québec, il existe une épreuve similaire, nommée épreuve uniforme de français[5]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. C’était une de ces soirées d’été où l’air manque dans Paris. Il réfléchit que les repas du matin étant de vingt-deux sous, au lieu de trente que coûtaient ceux du soir, il lui resterait, en se contentant des déjeuners, un franc vingt centimes de boni, ce qui représentait encore deux collations au pain et au saucisson, plus deux bocks sur le boulevard. : homme attirant, « joli garçon », dégageant de la confiance, « cambre sa taille », « poitrine bombée ». Commentaire composé orale sur la Princesses de Clèves de Madame de Lafayette Introduction : La Princesses de Clèves est un roman de Madame de Lafayette publié anonymement en 1678. L'épreuve scolaire se fonde sur cette nouvelle approche épistémologique, permise par Lanson[2]. La classe de seconde met surtout en lumière les façons de convaincre et persuader. L'étude des adjectifs qualificatifs (mélioratifs ou dépréciatifs) et ceux trahissant le cadre énonciatif (les adjectifs axiologiques notamment) est capitale[G 4]. : verbes d’action au passé simple (temps de l’action brève, délimitée), « sortit », « parvint », « s’arrêta »…. Deux autres sujets sont également possibles au baccalauréat : « une dissertation sur un thème littéraire ; une dissertation sur « un thème intellectuel, moral. Il nous propose ainsi dès le début les problèmes de vie de Duroy, et la solution à ses problèmes, notamment en évoquant les regards des bourgeoises, pourtant accompagnées par leurs maris. Pour les séries technologiques, « le libellé du commentaire prend la forme de deux (voire trois) questions qui orientent et balisent un « parcours de lecture » »[H 2]. L'étude de la ponctuation et de la typographie (paragraphes, strophes poétiques). Selon Bertrand Daunay, « une dichotomie est clairement marquée entre écriture d’invention et écriture métatextuelle », c'est-à-dire celle du commentaire littéraire. Il inclinait légèrement sur l’oreille son chapeau à haute forme assez défraîchi, et battait le pavé de son talon. les langues vivantes, en particulier dans l’approche des mouvements culturels européens ; son exemplaire du descriptif des lectures et activités ; deux exemplaires du manuel en usage dans sa classe ; un jeu de photocopies des textes ne figurant pas dans le manuel, identique à celui qui a été adressé à l'examinateur ; deux exemplaires des œuvres intégrales étudiées. L'étude enfin des registres et des tonalités littéraires de la langue employés dans le texte (comique, lyrique, épique, fantastique, etc.) Loin d'être le signe d'une incapacité à analyser le texte, la paraphrase, lorsqu'elle consiste en « la fusion du texte commenté dans le commentaire et qui se réalise par la reprise (non marquée) dans le commentaire d’éléments textuels du texte-source » (ce que Bertrand Daunay nomme la « détextualité »), indique une capacité à comprendre le texte. sur cette infection odorante : « les miasmes infâmes ». Précision chiffrée et précise sur l’argent. Succédant aux questions d'observation, la consigne du commentaire est souvent très succincte : « Vous ferez de ce texte un commentaire composé. L'auteur met en œuvre un ensemble de procédés formels déterminant son style et permettant de mettre en relief ses idées et ses thèmes. La caractérisation exacte d’un texte et la formulation rigoureuse de sa spécificité s’avèrent des compétences indispensables à construire dans un enseignement littéraire », « Les éléments de l’argumentation ont été abordés au collège ; au lycée, ils sont envisagés sur un mode plus analytique. Celles-ci sont cependant peu étudiées par la psychologie scolaire, hormis par Isabelle Delcambre et B Veck. (problématique, troisième partie de l’introduction). » Bertrand Daunay explique cela par l'absence, sur le marché des manuels scolaires d’ouvrages destinés à aider l'élève. finale dans le paragraphe pour bien imaginer le personnage : « il ressemblait bien au mauvais sujet des romans policiers ». La grille de notation comprend l'évaluation des qualités d'expression et de communication du candidat, celles de réflexion et d'analyse et enfin ses connaissances, ces trois domaines étant évalués deux fois, lors de l'exposé de texte puis lors de l'entretien[6],[F 2003 4].

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